Il est un endroit dans le monde où plus rien ne règne, sauf le mouvement… Imaginons que tout s’écroule dès le début pour permettre une nouvelle donne: Relancer la machine humaine avec comme seul crédo la spontanéité. Le désordre est planté: le théâtre s’est effrité, les danseurs sont à même le sol, la lumière vacille, tout est évanouï dans les ruines de la musique… La pulse est en reste, une nouvelle société scénique va naître. D’abord avec de nouveaux chemins de corps : chercher une manière différente de se mouvoir, de changer sa verticalité, essayer des appuis même fragiles. Les danseurs vont réapprivoiser l’espace de manière libre, instinctive, parfois tumultueuse: ils vont se déplacer dans une inconduite presque animale, surgir, se heurter, se suivre, jaillir, chuter, rythmés par leur propre élan. Dans ce fiévreux va et vient, ils vont aspirer à de nouveaux codes humains: se poser la question de la liberté absolue et de l’équilibre social. Comment coexister sans dominer, en tolérant d’autres genres? Entrer et sortir des ensembles, stopper la cadence ou participer à l’allure des individus évidemment pluriels. La fragilité des corps bruts et massifs, la résistance des formes légères et frêles, vont semer le trouble… L’intime est perturbé mais le choeur groove et balance dans cette cacophonie corporelle.
"Entre chaos et respirations...Rêverie et coup de poing..."
Brigitte Rémer | Ubiquités culture(s)
DISTRIBUTION
Mise en scène et chorégraphie: Annabelle Loiseau et Pierre Bolo Danseurs interprètes: Aida Boudriga | Andrège Bidiamambu | Annabelle Loiseau | Clémentine Nirennold | Elsa Morineau | Floriane Leblanc | Gabriel Um Tegue | Kevin Ferré | Patrick Flégeo | Pierre Bolo | Salem Mouhajir Création et arrangement musical: Pierre Bolo Création lumière: Véronique Hemberger Régie lumière: Jérémy Pichereau Scénographie et machinerie: Frédéric Plou Costumes: Annabelle Loiseau Photos: Stéphane Tasse | Etienne Bolo Vidéos: Adrien Selbert Production: Cie Chute Libre | Marine Rioult | Tifenn Ezanno | Aurélia Touati
PARTENAIRES
Le spectacle, très précis dans sa construction,
est extrêmement bien monté.
La Revue du spectacle
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